L’Association canadienne des doyens et doyennes d’éducation (ACDE) regroupe des doyens, doyennes, directeurs et directrices de facultés, d’écoles et de départements d’éducation au sein des universités et collèges universitaires canadiens. Les membres de l’ACDE s’engagent à exercer un leadership pancanadien en ce qui concerne la formation et le perfectionnement des enseignants et enseignantes, la recherche en éducation et les politiques suivies dans les universités et collèges universitaires. L’ACDE est une association membre de la Société canadienne pour l’étude de l’éducation.
La mission de l’ACDE repose sur cinq postulats :
Il s’ensuit que la mission de l’ACDE consiste à promouvoir la formation et le perfectionnement des enseignants et enseignantes, à mener des recherches en éducation et à participer à l’élaboration de politiques éducatives. Outre l’accès et le succès pour tous, l’ACDE appuie le perfectionnement professionnel des éducateurs et éducatrices par les études universitaires de premier cycle, la formation initiale à l’enseignement, les études de cycles supérieurs et la formation professionnelle continue. L’ACDE s’emploie à promouvoir des recherches en éducation de haut calibre et à élaborer des politiques et des initiatives de concert avec d’autres partenaires en éducation, comme les gouvernements provinciaux, les ordres des enseignants et enseignantes, les organisations d’enseignants et enseignantes ainsi que les associations professionnelles.
Les membres de l’ACDE se rencontrent deux fois par année, une fois dans le cadre du congrès annuel de la Société canadienne pour l’étude de l’éducation et une fois à l’automne.
L’Association canadienne des doyens et doyennes d’éducation (ACDE), autrefois connue sous le nom de Canadian Association of Deans of Education (CADE), a été créée en 1969. En 1972, la CADE ainsi que plusieurs autres associations se sont regroupées pour former la Société canadienne pour l’étude de l’éducation (SCÉÉ). La CADE réunissait des doyens, doyennes, directeurs et directrices de facultés, d’écoles et de départements d’éducation au sein des universités et collèges universitaires canadiens.
Au cours des années 1980, la CADE a joué un rôle important dans la consolidation de la SCÉÉ en étant l’un des bailleurs de fonds du secrétariat de la SCÉÉ. L’appui financier des doyens et doyennes y a aussi été beaucoup dans le lancement et le soutien de la Revue canadienne de l’éducation.
L’Association francophone des doyennes et des doyens, des directrices et directeurs d’éducation du Canada (AFDÉC) a présenté à la SCÉÉ sa demande d’adhésion, qui a été approuvée en 1990. La CADE et l’AFDÉC ont fonctionné de manière parallèle au sein de la SCÉÉ jusqu’à leur fusion en 2006, moment où les noms Association of Canadian Deans of Education / Association canadienne des doyens et doyennes ont été choisis. Tout au cours des années 1980 et 1990, le but premier de la CADE fut de réunir les doyens et doyennes pour discuter d’enjeux d’intérêt commun. Les initiatives visant à mobiliser les membres de la CADE dans une approche coordonnée vis-à-vis des questions éducatives ont eu un succès mitigé. À l’époque, la CADE ne disposait ni d’une constitution ni d’un énoncé de mission.
Au cours de la période 2002-2004, plusieurs nouveaux membres de la CADE ont vu l’avantage de transformer l’association en une organisation d’une portée nationale dans la sphère de l’éducation. Parmi les premières actions entreprises a figuré l’élaboration d’une constitution, qui fut ratifiée en 2004. L’instauration d’un consensus parmi les établissements membres a pris plusieurs années, le point culminant étant la publication d’un Accord général en 2006. L’Accord général, qui a été ratifié à l’unanimité, a marqué le début d’une nouvelle ère de collaboration entre les doyens et doyennes, les signataires signalant ainsi leur volonté de travailler ensemble en vue de continuer à exercer une influence positive et significative dans le secteur de l’éducation au Canada. Aujourd’hui, l’ACDE s’emploie à exercer un leadership à l’échelle nationale en ce qui concerne la formation et le perfectionnement des enseignants et enseignantes, la recherche en éducation et les politiques suivies dans les universités et les collèges universitaires.
Cinq autre accords ont suivi l’Accord général : l’Accord sur la formation initiale à l’enseignement (paru en 2006), l’Accord sur l’éducation autochtone (paru en 2010), l’Accord sur la recherche en éducation (paru en 2011), l’Accord sur l’apprentissage et l’éducation de la petite enfance (paru en 2013) et l’Accord sur l’internationalisation de l’éducation (paru en 2014).
Les accords permettent à l’ACDE de contribuer au discours national sur l’importance de l’éducation publique comme moyen de développer et de maintenir une société civile. Les membres de l’ACDE utilisent surtout ces accords dans trois contextes : a) au sein de leurs propres facultés, b) auprès d’autres doyens et doyennes et de cadres supérieurs dans leurs universités respectives et c) auprès d’organisations partenaires externes, comme le gouvernement et des fédérations d’enseignants et enseignantes. Les accords sont des documents de base qui servent à encadrer les discussions visant à exercer une influence sur les politiques au sein de ces trois contextes.
La constitution de l’ACDE a été rédigée par un membre de l’ACDE, Michael Manley-Casimir, doyen d’éducation à la Brock University. La constitution été ratifiée en octobre 2004. Les amendements ainsi que leur date d’entrée en vigueur sont indiqués dans la constitution.
L’ACDE préconise une éducation de qualité au Canada tout en mettant l’accent sur les enjeux prioritaires au sein du paysage éducatif. Le plan quinquennal de l’ACDE indique ces priorités pour la période 2020 à 2025.
Originaire des prairies canadiennes, ayant longtemps vécu aux territoires de Traité no 4, j’occupe depuis juillet 2021 le poste de doyenne à la Faculté d’éducation à l’Université St.Francis Xavier. Ayant travaillé aux différents paliers, M à 12, ministériel et postsecondaire, je crois à l’importance de tenir compte de diverses perspectives et de veiller au non-dit lorsque nous travaillons en collectivité vers des principes de la justice sociale et de l’équité pour un meilleur avenir.
En tant que chercheure, je m’intéresse surtout à la lingustique appliquée, en particulier les enjeux associés à l’enseignement en immersion française. Je cherche à privilégier la complexité des multiples discours qui nous entourent et les possibilités qui en découlent.
Sharon Wahl, Ph. D. est professeure titulaire et doyenne de la Faculty of Education de l’Université du Nouveau-Brunswick. Elle a enseigné au secondaire à Vancouver, a travaillé avec des enseignants et des élèves dans des écoles primaires et secondaires un peu partout en Colombie-Britannique et a fait partie du corps professoral de la Faculty of Education de la SFU et de la Faculty of Education de l’Université Vancouver Island. Ses intérêts de recherche sont, entre autres, l’éducation artistique, la formation à l’enseignement, le leadership en éducation et l’éducation internationale.
Sharon a présenté des communications sur son travail dans des réunions provinciales, nationales et internationales. Elle participe activement à plusieurs comités et conseils de gouvernance dans le domaine de l’éducation et des arts. Sa passion est le théâtre et elle maintient son statut d’actrice professionnelle en travaillant occasionnellement sur scène ou dans des films.
Allyson Jule, Ph. D., est professeure titulaire en sciences de l’éducation, et doyenne de la Faculty of Education, Community and Human Development à la Université Fraser Valley à Abbottsford, en C.-B., au Canada. Elle est aussi une associée de l’International Gender Studies Centre (Lady Margaret Hall) de l’University of Oxford. Elle a fondé, puis codirigé le Gender Studies Institute à la TWU pendant plus de dix ans. La Pre Jule s’est vu décerner le Prix national 3M d’excellence en enseignement en 2016, une distinction qui récompense l’excellence en enseignement au niveau postsecondaire. Elle est l’auteure de nombreuses publications sur l’utilisation de la langue et de l’espace linguistique ainsi que sur le genre et la scolarisation.
Originaire de Montréal, elle a été professeure d’anglais au secondaire avant d’obtenir son doctorat à la Roehampton University à Londres, au R.-U., en 2002. Elle a enseigné à l’University of South Wales, au R.-U., pendant six ans avant de revenir au Canada en 2008. Elle est l’auteur de Gender, Participation and Silence in the Language Classroom: Sh-shushing the Girls (2004), A Beginner’s Guide to Language and Gender (2008; 2e édition en 2017) et de Speaking Up: Understanding Language and Gender (2018). Elle a aussi dirigé plusieurs collections érudites : Gender and the Language of Religion (2005), Being Feminist, Being Christian: Essays from Academia, en collaboration avec Bettina Tate Pedersen (2006), Language and Religious Identity (2007), Shifting Visions: Gender and Discourse (2015), Facing Challenges: Feminism in Christian Higher Education and Other Places (2015) et The Compassionate Educator (2019). Elle a fait partie du conseil de direction de l’International Gender and Language Association (IGALA), a présidé l’organisme Women’s and Gender Studies et Recherche Féministe (WGSRF), qui est une association membre de la Fédération canadienne des sciences humaines, et est actuellement présidente de l’Association of BC Deans of Education.
Julie Desjardins est la doyenne de la School of Education à l’Université Bishop’s. Elle est aussi présentement la présidente de l’Association des doyennes et doyens, directrices et directeurs pour l’étude et la recherche en éducation du Québec (ADEREQ) et la coprésidente de la Table de concertation Ministères-Universités sur la formation à l’enseignement au Québec.
Le développement de programmes de formation à l’enseignement novateurs et mobilisateurs qui préparent de futurs enseignants et enseignantes à faire face aux défis du 21e siècle et à devenir des agents actifs de changement au sein des milieux scolaires et de la société est au cœur même de la mission que s’est donnée Julie Desjardins. Les contributions de cette passionnée du développement organisationnel sont enracinées dans son doctorat en éducation obtenu à l’Université de Montréal qui, combiné à sa maîtrise en administration des affaires (MBA, Université Laval), lui permet de bien comprendre tous les niveaux d’une organisation et d’y travailler en vue de promouvoir son développement stratégique et sa mission.
Avant d’être nommée doyenne à l’Université Bishop’s, Julie a occupé durant douze ans le poste de vice-doyenne à la formation à l’Université de Sherbrooke. Elle a joué un rôle clé dans la réforme de la formation à l’enseignement à cette université et au Québec. À l’échelle nationale, elle a été vice-présidente de la Société canadienne pour l’étude de l’éducation, la principale société savante en éducation au pays. Julie est une experte mondialement reconnue en formation à l’enseignement. Elle a reçu, pour ses propres recherches ou des recherches menées avec des collègues en éducation, plus d’un million de dollars en subventions de développement de la part de diverses agences provinciales et fédérales.
Ken Montgomery en est à sa sixième année comme doyen de la Faculté d’éducation de l’Université de Windsor; il occupe ce poste depuis juillet 2017. Avant cette nomination, il a été doyen associé aux programmes de recherche et d’études supérieures à la Faculté d’éducation de l’Université de Regina et auparavant directeur du Saskatchewan Justice Institute de l’Université de Regina et président du programme des études de base en éducation à la Faculté d’éducation de cette même université. Il a aussi enseigné à l’Université d’Ottawa, à l’Université Wilfrid-Laurier et dans les systèmes scolaires publics de l’Alberta et du Japon.
Les recherches de Ken portent surtout sur l’articulation étroite du nationalisme et du racisme dans divers contextes éducatifs. Ses travaux ont paru dans des revues spécialisées comme Discourse: Studies in the Cultural Politics of Education, Paedagogica Historica, le Journal of Peace Education, Critical Education et Power and Education. Il a également publié le résultat de son travail mené à titre de cochercheur dans le cadre d’un projet financé par le CRSH à propos de la narration numérique et de l’éducation sur les traités. Ken est actuellement vice-président (et président désigné) de l’Ontario Association of Deans of Education et il fait partie des comités de rédaction de Power & Education (Sage) et de Race, Ethnicity and Education (Routledge/Taylor Francis).
Stephen Price a été reconduit comme doyen de la Faculté santé, communauté et éducation à l’Université Mount Royal pour un deuxième mandat de cinq ans commençant le 1er juillet 2022. Il est titulaire d’un doctorat de l’Université de Calgary (2013), d’une maîtrise en éducation (2000) de l’Université de Victoria et d’un baccalauréat en éducation (1992) de l’Université de l’Alberta. Stephen mène des recherches sur le leadership dans l’enseignement supérieur et sur l’efficacité en matière d’enseignement et d’apprentissage, notamment dans l’entraînement sportif. Il compte à son actif de l’expérience en éducation, en coaching, en aide scolaire et en administration au niveau universitaire.
Katy Ellsworth, directrice générale de l’ACDE, a obtenu sa maîtrise ès arts en histoire à la Université Queen’s. Elle a commencé à travailler dans l’édition pédagogique avec la Troisième Enquête Internationale sur l’Enseignement des Mathématiques et des Sciences à l’University of British Columbia. Elle est la coauteure avec Kris Magnusson et Blye Frank, membres de l’ACDE, de « The ACDE Accords: A Case Study in Democratic Leadership » (sous la direction de Shultz et Viczko, Assembling and Governing the Higher Education Institution, 2016).
En plus de travailler avec le bureau de direction de l’ACDE sur la planification des orientations stratégiques de l’ACDE, Katy organise la réunion annuelle et planifie le programme de l’ACDE pour le congrès annuel de la Société canadienne pour l’étude de l’éducation (SCÉÉ).
Pour communiquer avec Katy : katy.ellsworth@acde-acde.ca