La Société canadienne pour l’étude de l’éducation est le plus vaste regroupement de professeures et professeures, d’étudiantes et étudiants, de chercheures et chercheurs ainsi que de practiciennes et practiciens dans le domaine de l’éducation au Canada. La SCÉÉ constitue le principal porte-parole national des personnes qui font progresser les connaissances en éducation.
La SCÉÉ est une organisation bilingue dont la mission est l’avancement des connaissances et l’amélioration des pratiques en matière d’éducation. Toutefois, la SCÉÉ tient également à encourager la tenue de réunions tout au long de l’année et offre une mise de fonds initiale pour des événements ponctuels axés sur la recherche (maximum de 2500 $ par événement) et concordant avec sa mission.
Adhésion à la SCÉÉ a plusieurs avantages à offrir aux membres : un congrès annuel, un réseautage professionel, une représentation auprès de plusieurs groupes qui ont un accès direct aux responsables des politiques, et un abonnement à la revue par excellence des chercheurs en éducation. Si vous avez des questions à propos de l’adhésion à la SCÉÉ, veuillez communiquer avec le bureau.
Jodi Nickel (Mount Royal University), présidente de l’ACDE, partage avec nous une lecture récente.
Je suis en train de lire le roman It Can’t Happen Here de Sinclair Lewis. J’ai eu envie de le lire après avoir écouté l’émission balado Ideas de la CBC American Fascism: It Can’t Happen Here? Lewis a écrit ce livre étrangement prémonitoire en 1935 lorsque les É.-U. étaient encore peu conscients du fascisme d’Hitler. Il y a, entre le roman et les événements actuels au sud de la frontière, de nombreux parallèles qui pourraient intéresser les membres de la SCÉÉ, dont particulièrement l’interférence des médias.
Lindsay Herriot (University of Victoria), membre de l’ACÉFÉ (femmes), a deux livres sur sa table de chevet : Transforming Vision: Explorations in Feminist The*logy (Elisabeth Schussler Fiorenza) et The Golden Compass ​(Phillip Pullman).
Le premier parce que je suis fascinée par la théologie queer et féministe. Bien que je travaille avec Tonya Callaghan. Ph. D., de l’University of Calgary sur un projet connexe appelé The Catholic Closet, je lis ce livre pour des raisons autres que professionnelles. En fait, je l’ai acheté dans une liquidation de livres et je suis tellement contente d’être tombée dessus. C’est un ouvrage phare dans le domaine et ça se lit comme un charme.
Le deuxième, je l’ai emprunté à la bibliothèque et ma conjointe m’en lit quelques pages chaque soir. Nous n’en sommes qu’au chapitre 5 (divulgâcheurs s’abstenir svp!), mais le sujet semble assez approprié dans le présent contexte politique. Et il y a des animaux qui parlent. C’est plutôt chouette.
Rob Nellis, ancien président de l’ACÉC et membre du corps professoral du Red Deer College, a deux livres à vous suggérer.
Je viens de finir de lire deux livres que j’ai vraiment aimés : A Full Life: Reflections at Ninety de Jimmy Carter et Blood Lyrics de Katie Ford. Je suppose que lorsqu’une personne comme M. Carter atteint cet âge, il a le droit de raconter son histoire avec des inflexions de douce nostalgie. J’ai surtout apprécié les chapitres sur ses années de jeunesse en Géorgie. Les poèmes de Katie Ford dans Blood Lyrics m’ont aussi touché. Il y a en eux un tel sentiment d’urgence, enraciné dans son vécu et dans les anxiétés du monde moderne.
Mindy Carter de l’Université McGill nous parle du dernier livre qu’elle a lu.
Je viens de lire cet été The Sellout de Peter Beatty. Ce bestseller de la liste du NY Times a aussi remporté le Man Booker Prize. C’est une satire comique qui remet en question la société américaine en proposant, entre autres, de réinstaurer l’esclavage ainsi que la ségrégation raciale dans une école secondaire.
Giuliano Reis, secrétaire de la SCÉÉ, nous parle d’une lecture toute récente :
En ce moment, je m’intéresse aux relations entre les cours de science et la justice sociale – plus particulièrement, à ce que font les enseignants, les parents et les écoles pour combattre la pauvreté dans la société. Par « pauvreté », j’entends non pas strictement le manque d’argent, mais bien aussi la perte de dignité, la manque de nourriture, l’absence de bonheur, le manque de soins de soins, le manque de fierté, l’accès inadéquat à de l’eau, le manque de justice, l’inégalité entre les genres, le manque de conscience environnementale et j’en passe. Cela dit, je suis en train de lire un livre sur la faim intitulé A Fome (http://www.saraiva.com.br/a-fome-9346260.html), écrit par un Argentin, MartÃn Caparrós; l’ouvrage n’est actuellement disponible qu’en espagnol et en portugais. Il contient de riches descriptions et réflexions de la part de quelqu’un qui a lui-même connu la faim. Comme le dit l’auteur : « Rien n’a exercé plus d’influence sur l’histoire de l’humanité que la faim. Aucune maladie ni aucune guerre n’a tué plus de gens que la faim. Or, aucun autre fléau n’est à la fois aussi meurtrier et aussi évitable que la faim. »