En mai dernier, j’ai eu le privilège d’expérimenter quatre jours d’apprentissage approfondi à l’Université de Régina, situé sur le territoire des Nêhiyawaks, des Anihšināpēks, des Dakotas, des Lakotas et des Nakodas, et sur la terre ancestrale des Métis. Aujourd’hui, ce territoire demeure partagé par de nombreux peuples d’ici et d’ailleurs. Les Nêhiyawaks appelaient originellement Régina « oskana kā-asastēki », ce qui au sens littéral signifie « l’endroit où les os s’amoncellent ». C’est pourquoi Régina est parfois surnommée en anglais “Pile O’Bones” (le tas d’os). C’est aussi l’origine de « Wascana », le nom du parc où se trouve actuellement l’université (adaptation du mot de bienvenue du président).
Dans le cadre de mon parcours doctoral, je mets à l’essai des façons de susciter l’apprentissage par l’usage de la poésie et de broderies terrestres comme un moyen de transmettre mon rapport au savoir. Le poème suivant et la broderie sont basés sur ma participation au Treaty Walk du Bert Fox High School; une visite du LeBret, dernier pensionnat autochtone ayant fermé ses portes au Canada; une rencontre avec un Ancien au Centre Éducatif Fort Qu’Appelle; et sur plusieurs tables rondes portant sur des recherches en décolonisation.
La version PowerPoint du poème est disponible au lien suivant:
https://docs.google.com/presentation/d/1NM20t4PUU7JhL9LDiU74xkgJGCexW1OEsSbfUBv2J0E/edit?usp=sharing
Julie Vaudrin-Charette
Université d’Ottawa